La CSRD est un marqueur d’ambition pour l’Europe et une opportunité pour ses entreprises de renforcer leur compétitivité.
La Harvard Business Review France a récemment publié un article décrivant le CSRD comme un marqueur d’ambition pour l’Europe et une opportunité pour ses entreprises de renforcer leur compétitivité.
Nous disposerons pour chaque entreprise d’un véritable bilan et d’un compte de résultat extra-financier audité.
Il aura un impact non seulement financier, mais aussi réputationnel, donc business, qui deviendra central pour les entreprises. Il s’agit d’une véritable révolution copernicienne.
Certains grands réseaux bancaires ont déjà fait savoir que la moitié de la note de crédit des entreprises serait basée sur l’évaluation de critères extra-financiers.
Considérée comme un risque systémique par les banques et les compagnies d’assurance pour les entreprises qui tarderaient à se l’approprier, la durabilité devient un enjeu majeur pour le monde de la finance car perçue comme un impératif de survie pour leur modèle économique dont les entreprises sont le cœur battant.
Considérer par conséquent ce rapport de durabilité comme un nouveau sujet normatif et de compliance serait une erreur :
➡ s’agissant du point de départ d’un processus de transformation profond – une véritable opportunité de se réinventer, le sujet est éminemment stratégique et doit absolument être traité comme tel par les directions générales.
Pourtant, selon une récente enquête de l’institut VinciWorks, 77% des entreprises concernées n’auraient pas encore commencé à se préparer à ce nouveau reporting de durabilité, soulignant encore plus l’urgence d’agir.
Les craintes que génèrent ce texte sont légitimement alimentées par de nombreux facteurs, dont le degré d’impréparation de la plupart des entreprises, des cabinets de conseil et des organismes tiers indépendants chargés à terme de les auditer et de les certifier.
➡ Mais l’originalité et la force de la CSRD, c’est de ne pas être simplement un énième reporting de données.
Bien entendu, les indicateurs RSE traditionnels devront être suivis, pilotés et publiés.
➡ Mais l’entreprise devra surtout s’attacher à démontrer comment dans sa gouvernance, sa stratégie, sa proposition de valeur, ses opérations, elle intègre les sujets de durabilité, définissant ainsi une trajectoire vers un modèle économique soutenable et durable au service de l’ensemble de ses parties prenantes.
Elle devra prendre des engagements d’atteinte d’objectifs sociaux et environnementaux pour contribuer à apporter une réponse aux immenses défis auxquels nos sociétés et la planète sont confrontées.
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Maintenant à nous d’agir ! Le meilleur moment pour commencer était hier. Le second meilleur moment c’est aujourd’hui.
Si vous n’avez pas encore une solution pour gérer ces nouvelles obligations et opportunités, n’hésitez pas à nous contacter.