Rapport d’avancement sur la simplification des normes ESRS

Aujourd’hui, 19 juin, l’EFRAG a présenté un rapport d’avancement sur la simplification des normes ESRS.

L’EFRAG a souligné son appréciation et sa gratitude pour le niveau élevé d’engagement, un grand nombre de parties prenantes ayant répondu aux consultations, malgré le délai serré imparti, et ayant apporté leur contribution sur les leviers et les défis critiques liés aux points de données. Plus de 16 000 commentaires ont été analysés par l’EFRAG, en plus de 110 heures de dialogue technique impliquant environ 600 entreprises.

Les leviers de simplification suivants ont été identifiés, en résumé :

LEVIER 1 : Simplification de la DMA (analyse de la double matérialité)

Il est crucial de mettre l’accent sur l’objectif de la DMA et de réduire la complexité globale du processus, ainsi que l’ampleur des notations inutiles, afin de favoriser un reporting plus rationalisé, axé sur des informations pertinentes et utiles à la prise de décision.

Des commentaires fréquents font état d’un effort disproportionné par rapport au résultat, et d’une focalisation excessive sur le processus plutôt que sur le résultat et le contexte stratégique de l’entreprise.

Des divergences de pratique ont été observées quant à l’évaluation des impacts négatifs avant ou après les mesures d’atténuation, de prévention et de remédiation, avec des conséquences importantes en termes de comparabilité et de pertinence des informations.

Ces points suivants seront clarifiés :

  • La DMA doit normalement partir de l’analyse du modèle économique pour identifier les enjeux pertinents les plus évidents (approche « descendante / top-down »).
  • Le niveau de preuve attendu pour étayer les conclusions doit être raisonnable et proportionné, en particulier lorsqu’il est évident qu’un enjeu donné est pertinent pour le secteur, pour les pairs et/ou pour le modèle économique.
  • Introduction d’un filtre de matérialité pour tous les points de données, y compris ceux de l’ESRS 2.
  • Interaction entre l’identification des impacts, risques et opportunités matériels (« IRO ») et l’évaluation des enjeux et sous-enjeux pertinents.
  • Les enjeux listés dans ESRS 1 AR 16 servent de référence et non de liste de contrôle de conformité.
  • Lorsqu’un seul sous-enjeu est matériel, l’entreprise doit limiter les informations communiquées à ce sous- enjeu, sans déclencher la communication de tous les points de données de la norme thématique dans son ensemble.
  • La définition des impacts et la manière dont les mesures d’atténuation, de prévention et de remédiation sont prises en compte dans l’analyse de la matérialité d’un impact (approche brute ou nette) n’étaient pas claires. La définition d’un impact positif n’était pas non plus claire.
  • La possibilité pour l’entreprise d’inclure dans son état de durabilité des informations sur des éléments non matériels (par exemple, à la demande des agences de notation) ; et, le cas échéant, sous quelles conditions.

LEVIER 2 : Introduire de la flexibilité pour éviter les doublons et se concentrer sur l’essentiel

Le sentiment général est que les entreprises ont eu des difficultés à « raconter leur histoire » sur les enjeux de durabilité et à partager leurs points de vue avec leurs parties prenantes, entre autres raisons : les flexibilités déjà présentes dans les normes n’étaient pas clairement énoncées et, de ce fait, mal comprises par les préparateurs et les auditeurs.

La prise en compte des données « pouvant être publiées » pour déterminer la matérialité des informations n’était pas claire, ce qui a conduit à des conclusions divergentes.

La perception du reporting de durabilité comme un exercice de conformité s’est développée, ce qui est regrettable puisque l’ambition de la CSRD est de placer ce reporting sur un pied d’égalité avec le reporting financier (i) en créant un référentiel de données de qualité sur la durabilité et (ii) en fournissant des informations synthétiques.

Les points de flexibilité suivants seront clarifiés :

Possibilité d’insérer un « synthèse / executive summary » au début de l’état de durabilité afin d’offrir une vue synthétique (les enjeux pertinents de l’entreprise, leur lien avec les aspects clés de sa stratégie et de sa gouvernance, sa performance et la trajectoire envisagée par rapport à ces enjeux…).

Possibilité de publier les informations les plus détaillées, telles que des indicateurs détaillés, dans des sections ou des annexes dédiées.

Clarifier qu’il est possible de présenter les informations relatives à la taxonomie de l’UE dans une annexe spécifique.

Possibilité de fournir des informations complémentaires sur les enjeux non matériels dans des sections ou des annexes dédiées.

Décourager la fragmentation et/ou de la répétition d’informations relatives aux mêmes enjeux.

NIVEAU 3 : Relation entre les exigences minimales de publication (MDR) et les spécifications thématiques

Les MDR génériques dans ESRS 2 précisent les données obligatoires détaillées pour les PAT (politiques, actions, cibles). Les normes thématiques précisent également des données obligatoires détaillées pour les PAT pour chaque enjeu.

La combinaison des MDR génériques dans ESRS 2 et de ces spécifications thématiques obligatoires détaillées a été perçue comme une source de doublons et d’ambiguïté.

Des chevauchements similaires existent entre ESRS 2 et les normes thématiques dans les domaines de la gouvernance et de la stratégie, ainsi qu’en ce qui concerne l’exigence de publication IRO 1.

De plus, les points de données narratives sur les PAT dans les normes thématiques sont considérés comme trop détaillés et, de ce fait, pas toujours informatifs.

Ils ont également été perçus comme nécessitant une description détaillée au niveau de l’IRO dans tous les cas.

Les décisions suivantes sont actuellement envisagées :

  • Maintenir les MDR transversaux au niveau de la norme ESRS 2, avec des exigences « devra », sous un nombre révisé/réduit de points de données.
  • Réduire drastiquement les points de données PAT obligatoires dans les normes thématiques à ceux qui sont strictement essentiels.
  • Clarifier que les PAT ne doivent être publiés que « si vous en avez » (c’est-à-dire sans prescription de comportement) et qu’ils concernent des enjeux matériels.
  • Les politiques mises en œuvre seraient axées sur les enjeux plutôt que sur les IRO individuels (avec des exceptions lorsque le niveau IRO est adopté pour des raisons managériales).
  • Centraliser autour d’un point de données unique la liste des enjeux matériels pour lesquels il n’existe pas de PAT, sans exiger la publication des raisons de leur absence et en offrant la possibilité de fournir un calendrier de mise en œuvre.
  • Renforcer la flexibilité et la lisibilité des informations en précisant (i) qu’il ne doit pas y avoir de duplication du contenu des mêmes PAT dans différentes parties de l’état de durabilité, (ii) qu’une politique couvrant différents enjeux ne doit être décrite qu’une seule fois et (iii) que les PAT peuvent être limités à un sous-enjeu sans déclencher de publication au niveau thématique.
  • Reproduire la même approche également pour les publications thématiques dans ESRS 2 (Annexe C de l’ESRS 2).

LEVIER 4 : Améliorer la compréhension, la clarté et l’accessibilité des normes

  • Réduire significativement la catégorie « information volontaire ».
  • Modifier la structure générale des normes, en séparant clairement le contenu obligatoire du contenu facultatif.
  • Les paragraphes relatifs aux exigences obligatoires seront placés sous les exigences de publication respectives auxquelles ils appartiennent, tandis que le contenu facultatif sera clairement séparé du premier.

LEVIER 5 : Autres allègements en cours de discussion pour alléger la charge de travail

  • Comment communiquer les informations de durabilité en cas d’acquisition ou de cession ?
  • L’utilisation de la notion de « coûts et efforts excessifs », avec des allègements similaires à ceux des IFRS S1 et S2.
  • Allègement spécifique pour les indicateurs lorsque les données nécessaires ne sont pas disponibles : Une préoccupation récurrente concerne le fait que les préparateurs soient contraints de communiquer des informations non pertinentes lorsque des données fiables ne sont pas disponibles pour le processus d’estimation. La formulation de ces allègements est actuellement en discussion, mais ils pourraient permettre de communiquer sur un périmètre partiel tout en assurant la transparence sur les hypothèses, les limites et les mesures visant à accroître la disponibilité des données au fil du temps.
  • Considérer la pertinence des points de données qui découlent directement à d’autres réglementations de l’UE.
  • Les informations commercialement sensibles peuvent faire l’objet de débats lors des négociations Omnibus et doivent donc être traitées ultérieurement.

L’EFRAG envisage également d’étendre la possibilité de communiquer des informations qualitatives uniquement sur les effets financiers anticipés – lorsque le niveau d’incertitude d’estimation est si élevé que les informations obtenues ne seraient pas utiles – même après la fin des dispositions transitoires actuelles.

Bien qu’essentielle pour les utilisateurs, cette publication est particulièrement complexe, car elle implique la communication d’informations prospectives et potentiellement sensibles.

Source : https://www.efrag.org/sites/default/files/media/document/2025-06/draft_status_report_esrs_simplification_20_june_2025.pdf

Messages clés de l’AEMF pour améliorer les futurs rapports extra-financiers

Le 5 avril 2025, ESMA (Autorité Européenne des Marchés Financiers, AEMF) a publié un rapport contenant des messages clés pour améliorer les futurs rapports extra-financiers, reconnaissant une « phase d’apprentissage actuelle dans le processus de reporting en matière de durabilité ».

Ce rapport s’appuie sur les conclusions des rapports publiés en 2024 (pour l’exercice 2023, conformément à la directive comptable 2013/34/UE).

Il s’adresse aux sociétés cotées de l’EEE, aux auditeurs et aux autres professionnels du reporting d’entreprise, dans le but de promouvoir la transparence et la responsabilité envers le marché.

ESMA a examiné 573 rapports extra-financiers, dont la plupart (425) visaient à vérifier la conformité des informations aux exigences de la directive comptable.

Ces mesures ont donné lieu à des sanctions concernant le contenu à l’encontre de 121 émetteurs, soit un taux d’action de 28 %, contre 23 % l’année précédente.

La plupart des mesures ont nécessité que l’émetteur corrige son futur rapport extra-financier.

22 mesures ont également été prises, sur la base de l’examen des 137 émetteurs de l’échantillon, concernant les recommandations issues des Priorités européennes communes de mise en œuvre (ECEP) 2023.

Elles consistaient toutes à exiger de l’émetteur qu’il corrige le point concerné dans ses futurs rapports extra-financiers.

Mesures prises

Près de la moitié des mesures concernaient les informations publiées au titre de l’article 8 du règlement sur la taxonomie – ou leur absence –, suivies des informations relatives aux indicateurs clés de performance (ICP) extra-financières, à la description des politiques et de leurs résultats, à la diligence raisonnable et aux principaux risques.

En particulier, le niveau de précision des informations publiées concernant les objectifs climatiques et de réduction des émissions peut être amélioré, notamment en ce qui concerne la dimension stratégique des objectifs, les leviers de décarbonation spécifiques utilisés et les ressources financières nécessaires à leur réalisation.

Globalement, l’examen des informations sur les objectifs confirme l’importance de s’appuyer sur des règles d’information suffisamment détaillées, axées sur des exigences minimales de base, pour permettre la comparabilité des informations et l’évaluation de la crédibilité des engagements de chaque émetteur.

D’autres actions ont porté sur des questions telles que le périmètre de reporting (manque de transparence ou couverture insuffisante du reporting), les informations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), les questions de gouvernance associées et les notations ESG.

Principales conclusions

Informations relatives à l’article 8 du règlement Taxonomie

ESMA qualifie ces informations comme ayant une « pertinence théorique en tant qu’outil de communication du potentiel de transition d’une entreprise ».

  • Des difficultés ont été signalées concernant l’application du reporting par activité défini dans le régime de taxonomie pour les modèles économiques intégrés ou pour les activités économiques dont la gestion est généralement externalisée.
  • Les informations expliquant les méthodologies et les conclusions des évaluations d’éligibilité et d’alignement, ainsi que les informations quantitatives contenues dans les modèles de reporting, notamment sur les principaux ratios de taxonomie, n’ont pas été entièrement satisfaisantes.
  • La publication des plans d’investissement est restée très limitée, avec parfois des informations contextuelles insuffisantes.

Publication des objectifs, actions et progrès liés au climat

Une transparence accrue dans la publication d’informations sur les enjeux climatiques est désormais requise, ce qui gagne en pertinence compte tenu de l’application prochaine du régime de publication renforcé prévu par la CSRD.

Les exigences de la Directive sur la publication d’informations non financières (NFRD) ne précisent pas les éléments fondamentaux que doivent contenir les informations sur les objectifs.

  • Les informations publiées manquaient souvent d’éléments fondamentaux, tels que le périmètre de l’objectif, la valeur de référence et l’année de référence, les méthodologies et hypothèses sous-jacentes, et le fait que l’objectif soit ou non fondé sur des preuves scientifiques.
  • Les explications sur le lien entre les objectifs et leur dimension stratégique manquaient souvent pour une part importante de l’échantillon.
  • De nombreuses informations manquaient de précision, par exemple concernant les leviers de décarbonation, le caractère scientifique des objectifs et l’absence d’étapes intermédiaires.
  • La communication des ressources financières nécessaires à la réalisation des objectifs annoncés était souvent absente ou manquait de précision, par exemple en ne fournissant pas de ventilation précise permettant d’évaluer le lien entre un objectif spécifique et les investissements associés.

Dans l’ensemble, l’examen des informations sur les objectifs confirme l’importance de s’appuyer sur des règles d’information suffisamment détaillées, axées sur des exigences minimales de base, pour permettre la comparabilité des informations et l’évaluation de la crédibilité des engagements de chaque émetteur.

Émissions de Scope 3

La communication d’informations sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) de Scope 3 fait partie des informations que les investisseurs considéreraient comme des éléments nécessaires à leurs décisions d’investissement durable.

  • Des lacunes subsistent en matière de transparence concernant les exclusions du calcul du Scope 3 et de transparence concernant l’utilisation d’estimations pour calculer les émissions.
  • Dans une minorité de cas seulement, les informations sur les volumes bruts d’émissions de GES ont été fournies séparément de l’effet des crédits carbone et d’autres mesures.
  • Les informations comparatives sur les émissions de scope 3 se sont souvent avérées insuffisantes pour comprendre les facteurs à l’origine de l’évolution des informations déclarées.

Les informations manquantes devront être précisées pour être en conformité avec les Normes européennes de reporting de durabilité (ESRS), ce qui devrait améliorer la comparabilité et la qualité globale des rapports sur les émissions de GES.

Améliorer les informations contextuelles et les explications sur les liens entre les objectifs, la stratégie et les investissements associés

L’utilisation des modèles de rapport axés sur la taxonomie ESRS et des modèles de gestion IRO fournis dans Cleerit ESG permet d’améliorer les informations contextuelles et les explications sur les liens entre les objectifs, leur dimension stratégique et les investissements associés, au bénéfice du marché et de la direction.

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur la manière dont des acteurs leader améliorent leur gouvernance stratégique et leur reporting en matière de durabilité. > Demander une présentation

Source : https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/2025-04/ESMA32-193237008-8791_Report_on_2024_Corporate_reporting_enforcement_and_regulatory_activities.pdf

Plan de travail accéléré pour la révision et la simplification des ESRS

Suite à la publication des propositions Omnibus et conformément à la demande du commissaire européen Albuquerque, le Conseil de l’EFRAG pour le reporting en matière de durabilité (SRB) a approuvé aujourd’hui son plan de travail complet et accéléré visant à fournir son avis technique d’ici le 31 octobre 2025 pour la révision et la simplification des Normes européennes de reporting en matière de durabilité (ESRS).

L’approche de l’EFRAG s’appuiera sur l’expérience des entreprises de la première vague ayant mis en œuvre les ESRS pour leur exercice 2024.

📅 Calendrier et étapes

Avril à mi-mai 2025

Établir une vision des leviers d’action pour une simplification substantielle (à confirmer suite aux retours des parties prenantes)

Collecte des informations auprès des parties prenantes, analyse des rapports publiés et d’autres sources ; l’appel public à contributions est ouvert jusqu’au mardi 6 mai.

Deuxième quinzaine de mai à juillet 2025

Rédaction et approbation des propositions de textes modifiant les ESRS

Août et septembre 2025

Publication des propositions de textes, réception et analyse des commentaires (y compris par le biais de consultations publiques) des parties prenantes

Octobre 2025

Finalisation et transmission de l’avis technique à la Commission européenne

Le plan de travail est basé sur les propositions Omnibus présentées par la Commission européenne et ne prend pas en compte les conséquences des modifications pouvant découler du processus législatif. Si des modifications devaient être apportées, le calendrier et le plan de travail pourraient devoir en tenir compte pour la délivrance d’un avis technique approprié.

L’EFRAG a initialement identifié des leviers d’action qui seront précisés après la phase de collecte des preuves :

🌿 Révision de la présentation et de l’architecture, notamment de l’articulation des dispositions transversales et thématiques.

🌿 Traitement des dispositions les plus complexes, notamment la clarification de l’application du principe de matérialité, afin de garantir que seules les informations matérielles doivent être communiquées.

🌿 Évaluation des allègements généraux de la charge de travail pour les normes ESRS, afin de réduire les efforts de conformité de manière horizontale pour les informations à fournir. Cela pourrait inclure des allègements pour (i) la communication d’informations sur les entreprises acquises et les cessions, (ii) certaines informations confidentielles et potentiellement sensibles pour l’entreprise et (iii) les indicateurs affectés par l’incertitude des estimations et le manque de qualité des données, notamment par un recours plus large au principe des « coûts et efforts excessifs ».

🌿 Réduction substantielle du nombre de points de données requis (« doit ») et prise en compte de la pertinence des exigences de publication, le cas échéant, en mettant l’accent (non exclusivement) sur les informations narratives. Cet aspect essentiel de la réduction de la charge comprendra la suppression et le transfert de points de données d’un statut « obligatoire » à un statut « volontaire » (« doit » transféré à « peut », à des orientations/lignes directrices ou à des exemples illustratifs/supports pédagogiques). La réduction des points de données doit être envisagée sous l’angle de la réduction de la charge ainsi que sous l’angle numérique.

En savoir plus ici : EFRAG ESRS Revision Work Plan and Timeline submitted to the EC_25042025.pdf

ESRS, VSME ou rien du tout – c’est la question

Vous êtes une entreprise de moins de 1 000 employés, soumise à la 2ème vague CSRD, et vous vous demandez quoi faire ? Les normes ESRS ou VSME ? Ou rien du tout ?

Des entreprises leaders déjà préparées ont découvert comment des processus structurés en matière de reporting de durabilité génèrent de la valeur.

Elles utilisent les normes ESRS pour analyser leurs opérations, identifier les risques et opportunités, et pérenniser leurs décisions et compétitivité.

Les ESRS sont conçues pour vous aider à préparer l’avenir ; elles se basent sur vos impacts, risques et opportunités spécifiques, ainsi que sur vos plans pour les gérer.

La VSME vous aide à partager vos informations de durabilité. C’est un excellent choix pour les petites entreprises qui souhaitent démarrer avec un rapport pertinent et adapté.

Votre choix dépendra de votre situation, vos ambitions et vos possibilités.

⭕Se préparer aux normes ESRS – avec un esprit d’apprentissage et en fonction de votre évaluation de matérialité – est la meilleure option pour vous si vous :

🌿 évoluez dans un secteur confronté à des enjeux de durabilité (industrie, immobilier, transports…) – les exigences des acteurs financiers, partenaires commerciaux, clients et agences de notation resteront probablement élevées pour votre entreprise ;

🌿 employez plus de 500 personnes et êtes confronté à des concurrents cotés compris dans la 1ère vague – il est probable qu’ils l’emportent si vous êtes moins bien préparé ;

🌿 avez déjà travaillé sur votre DMA – le plus difficile est déjà fait, et les ESRS comportent de nombreuses possibilités de mise en œuvre progressive, surtout si vous avez moins de 750 employés (possibilité qui n’existe pas dans la VSME – vous devrez par exemple publier les informations sur vos propres effectifs dès la 1ère année).

⭕Si vous publiez un rapport de durabilité pour la première fois et que vous n’avez pas encore commencé votre DMA :

🌿 la VSME est un bon choix pour 2025, et un tremplin vers les ESRS si vous décidez de vous y préparer ultérieurement.

⭕Le seul mauvais choix : attendre et ne rien faire

La grande tendance est un fait, et à moins de choisir d’ignorer les défis du futur (déjà enclenchés), il faut se lancer, d’une manière ou d’une autre.

Si vous attendez, vous vous retrouverez dans la même situation dans deux ans, et vous risquez d’être loin derrière vos concurrents, et de toujours manquer de temps.

Si vous renoncez à vous préparer, vous signalez au marché que vous ne vous souciez pas de faire des choix business durables, ou que vous n’accordez pas d’importance à la transparence sur ces questions. Dans tous les cas, ce ne sera pas bon pour les affaires.

⭕En lire plus

Vous pouvez en lire plus sur un groupe leader en France qui a utilisé les ESRS pour analyser et pérenniser son activité ici >>>.

Et si vous souhaitez utiliser nos modèles ESRS et VSME digitaux, avec des guides intégrés, n’hésitez pas à nous contacter.

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